EVIAN : la "grande messe" des D.G.S. et toujours les mêmes pleurnichards !

Publié le par dgsmairiemetierarisque

Lors d'une année d'élections municipales, le directeur général des services (DGS) peut être assis sur un siège éjectable. Ce n'est pas le cas pour tous, mais en cas d'alternance politique, il y a gros à parier que le patron des services de la mairie doive faire rapidement ses valises.
Les communes se dessaisissent alors d'un fonctionnaire hautement gradé, prié d'aller vendre ses services ailleurs. On le comprend mieux quand on sait que le DGS, c'est le premier soutien du maire en matière de projet politique. Et il a son mot à dire.

Le papy-boom favorable au reclassement

Stéphane Pintre, président du Syndicat national des directeurs généraux des services des collectivités territoriales (SNDGCT), a expliqué les subtilités de cette année électorale 2008 devant un parterre de 400 DGS réunis à l'occasion de leur congrès annuel, qui se tient à Évian jusqu'au samedi 25 octobre. «La tendance est à une forte mobilité. Elle est de 100 % pour les DGS des villes de 100 000 habitants et plus qui ont connu l'alternance. Elle dépasse les 80 % pour les villes moyennes de plus de 20 000 habitants.

Dans les communes entre 5 000 et 20 000 habitants, le DGS pourra changer dans les semaines à venir.» La situation est encore pire dans les communes plus petites, avec "des mises au placard" plus difficiles à gérer que des fins de détachement.

Question : les DGS ont-ils pu se recaser suite à cette valse ? Ces cadres dirigeants n'ont pas eu besoin des six mois réglementaires pour quitter la collectivité. Mieux, ils ont pour la plupart eu connaissance de la décision les affectant dès le deuxième tour des élections municipales. En raison du papy-boom, concernant un grand nombre de collègues en âge de prendre leur retraite, ils ont pu retrouver un emploi assez aisément. Mais demain, ce sera sans doute différent...
Dans son rapport moral, Stéphane Pingre remarque que l'alternance politique et la perte de confiance ne sont pas les seuls motifs de renouvellement des directeurs généraux de service. Parfois, il faut donner un nouveau souffle de management de la collectivité... Les DGS sont appelés à plus de mobilité.

( article extrait du journal local "le dauphiné"...vous remarquerez que Stéphane PINTRE devient Stéphane PINGRE...un lapsus révélateur du journaliste ou une évolution subliminale...)


MAIS BIEN ENTENDU, ce "lobby" oublie d'aborder les sujets de fond :

- le HARCELEMENT MORAL et les conséquences judiciaires qui devraient s'en suivre contre les élus

- l'article 40 du Code de Procédure Pénale

- les contractuels de plus en plus présents sur ces postes...et celà est une bonne chose

- l'application des bases du droit du travail pour la défense des D.G.S. qui luttent contre les pratiques de certains élus.

Le Syndicat des D.G.S. se regarde le nombril, et refuse d'intervenir de manière énergique pour défendre les collègues qui se trouvent dans des situations dramatiques...Alors HALTE A CE CIRQUE ANNUEL
et aux GASPILLAGES d'ARGENT PUBLIC dans les villes où il se tient chaque année !

Publié dans Prise de position !

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