MAXIME GREMETZ : un "employeur voyou", condamné ! Comment ose-t-il rester parlementaire dit "communiste" !

Publié le par dgsmairiemetierarisque

Maxime Gremetz, patron indélicat ?
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Accusations de harcèlement moral, licenciement cavalier, outil de travail discrètement déménagé : le tableau rappelle certains conflits sociaux avec des patrons peu délicats. A une exception près : toutes ces accusations sont portées à l’encontre de... l’élu communiste Maxime Gremetz, par trois de ses collaborateurs.

Trois collaborateurs de Maxime Gremetz qui se disent victimes de "harcèlement moral" et de méthodes brutales du député PCF de la Somme, ont campé mercredi à Amiens devant sa permanence en signe de protestation.

Ces trois collaborateurs se plaignent notamment d’insultes de la part du député depuis un an et demi, a expliqué l’un d’eux, Vincent Gosset. "Il faut faire exactement ce qu’il dit, sinon c’est la foudre qui s’abat", a-t-il affirmé. L’un des trois a reçu une convocation pour un entretien en vue d’un licenciement pour faute grave, les deux autres s’attendaient à recevoir une lettre semblable, a-t-il ajouté.

Selon Vincent Gosset, l’inspection du travail est intervenue sans succès il y a quelques mois pour trouver une solution. La situation aurait empiré depuis l’arrivée d’une nouvelle collaboratrice soutenue par Maxime Gremetz. "On est arrivé hier et la serrure de la porte était changée. Il a emporté notre outil de travail, les unités centrales de nos ordinateurs", a affirmé Vincent Gosset, dénonçant des "méthodes utilisées par certains patrons d’entreprises".

"Maxime Gremetz mélange les genres"

Pour Frédéric Hardy, un des trois collaborateurs, également son attaché parlementaire, Maxime Gremetz "mélange les genres". "Nous sommes des collaborateurs parlementaires, pas des permanents politiques comme il en cherche à tout prix", a-t-il affirmé. Maxime Gremetz n’a pas pu être joint mercredi pour commenter cette accusation.

Le député comuniste est en conflit depuis plusieurs mois avec la fédération de la Somme du PCF, dont le premier secrétaire Joël Carliez a apporté, dans un communiqué, sa "solidarité pleine et entière" aux trois collaborateurs.


mercredi 9 juillet 2008 à 08h13

Le député communiste MAXIME GREMETZ a été condamné à verser plus de 50.000 euros à quatre anciens collaborateurs pour licenciement abusif. Un jugement que le député, qui veut faire appel, juge "politique".

Maxime Gremetz, député communiste dissident de la Somme a été condamné mardi 8 juillet par le Conseil des prud'hommes d'Amiens à verser plus de 50.000 euros au total à quatre anciens collaborateurs. Ceux-ci le poursuivaient pour licenciement abusif, un jugement que le député communiste dissident de la Somme a qualifié de "politique". (...)

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