EVIAN : Jean Francois DURET un Directeur Général des Services en promotion pour le congrès des D.G.S !

Publié le par dgsmairiemetierarisque

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Mardi, 8 heures. Une fois par mois, Jean-François Duret, 57 ans, directeur général des services (DGS) de la mairie d'Evian, réunit son comité directeur. La réunion tombe au lendemain d'un conseil municipal. Une dizaine de cadres, représentant tous les services, écoutent attentivement le boss. Les cadres sont informés d'une formation managériale à venir.
Le management, c'est une affaire qui concerne une soixantaine de responsables dans la mairie, catégories A, B et C confondues : un questionnaire auprès du personnel a laissé apparaître que "les gens se sentent mis de côté". Ressouder les équipes apparaît indispensable. Dans le vif du sujet, les problèmes ressortent : gérer le temps, ne signifie pas "fliquer l'agent", mais comment le faire comprendre ? Dire à un employé que sa façon de travailler ne correspond pas à l'image de la ville : en voilà une petite phrase qui produit de grands effets ! L'employé est allé se plaindre chez son commerçant, et les conseillers municipaux d'opposition s'en sont mêlés. Alors l'image de la ville, c'est quoi ? Dans une superbe métaphore, c'est montrer son sens de la responsabilité, pour éviter peut-être une mise en cause pénale...
10 heures. Arrivée à son bureau, à l'étage de l'hôtel de ville, qui est la superbe villa Lumière. Téléphones et entretiens se succèdent. Jean-François Duret reçoit en moyenne huit fonctionnaires par jour. Les discussions évoquent tantôt l'organisation du travail, tantôt les problèmes de personnel. Pas facile de gérer une entreprise publique de 320 personnes. Le personnel est payé sur 14 mois et demi de salaire, primes confondues. Le DGS tient à garder un faible taux d'absentéisme (3,74 %) qui est, selon lui, le reflet du bien-être des gens dans l'entreprise.

Cultiver l'exemplarité

Midi. Déjeuner dans son appartement de fonction au-dessus du bureau. «Je n'accepte que rarement une invitation à déjeuner, car à mes yeux, c'est se faire acheter par un repas, c'est même plutôt vexant !» L'homme est entier, il a des convictions et ne s'en cache pas. Parenthèse sur le train de vie : le DGS paie un loyer et ses propres charges. Il ne possède pas de voiture de fonction, mais utilise les voitures de service pour se déplacer. Il n'accepte pas de cadeaux de fin d'année "bling-bling", hormis «la boîte de chocolat ou la bouteille de vin offerte pour entretenir les bonnes relations».
Sa devise : rester dans l'ombre et cultiver «l'exemplarité, qui est le meilleur moyen de faire passer les messages».
14 heures-18h30. Jean-François Duret continue de recevoir, l'oeil rivé sur la boîte mel. Pour les administrés, il est le conseiller juridique incontournable, le technicien qui décortique les étapes et procédures. Toutes sortes de projets lui sont soumis. «Je peux éclairer les gens car je connais la position de la municipalité».
Manifestement heureux de travailler avec le maire Marc Francina, il ne cherche pas à occuper le devant de la scène. À quelques années de la retraite, il prolongera peut-être sa carrière jusqu'à la fin de la mandature.

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