LA VERITE sur GAZA ne devrait pas avoir de couleurs, et pourtant on parle peu de ces méfaits internes à nos amis arabes palestiniens !

Publié le par dgsmairiemetierarisque

A Gaza, des ONG dénoncent la répression du Hamas
Le Hamas veut maintenir son emprise à Gaza, obtenue par la force en juin 2007.
AP/Rafiq Maqbool
Le Hamas veut maintenir son emprise à Gaza, obtenue par la force en juin 2007.

A Gaza, le Hamas multiplierait les exactions contre ses rivaux du Fatah, pour maintenir son emprise et écraser toute velléité de contestation après l'offensive israélienne, selon des groupes de défense des droits de l'homme et des victimes de cette répression.

Deux de ces groupes, le centre Addameer et le Centre palestinien pour les droits de l'homme, ont indiqué que des dizaines de membres du Fatah ou des personnes accusées d'être des "collaborateurs" d'Israël avaient été attaqués par les services de sécurité du Hamas pendant et après l'offensive israélienne.

Selon plusieurs témoignages, les islamistes auraient également imposé des "assignations à résidence" à des cadres du Fatah, parti du président Mahmoud Abbas délogé de Gaza en juin 2007. Le porte-parole du gouvernement du Hamas, Taher Al-Nounou, a démenti à plusieurs reprises ces informations, dénonçant des "mensonges propagés par Ramallah", le siège de l'Autorité palestinienne.


"LE HAMAS RÈGLE SES COMPTES DANS LA RUE"

Selon Samir Moussa, un avocat d'Addameer, "il y a eu des dizaines de cas d'exactions dans l'ensemble du territoire pendant et après la guerre. Il y a eu de graves violations des droits de l'homme et des enquêtes doivent être menées". Son ONG affirme avoir recueilli des preuves de l'exécution de dix prisonniers accusés de "collaboration" après la destruction de la prison dans laquelle ils étaient détenus lors d'un bombardement israélien début janvier.

L'un d'eux, Saleh Hajouj, aurait été exécuté devant des médecins et des patients devant l'hôpital Chifa de Gaza, où il avait été transporté après avoir été blessé dans le bombardement. "Les QG de sécurité, les prisons, les tribunaux du gouvernement ont été détruits. Le gouvernement règle donc ses comptes dans la rue", assure Samir Moussa.

Le Front populaire de libération de la Palestine a, lui, dénoncé dans un communiqué vendredi les "pratiques terroristes et répressives des services de sécurité du Hamas". Selon les témoignages, des hommes armés et masqués des services du Hamas se rendent, généralement de nuit, au domicile des personnes jugées suspectes, leur tirent dans les jambes ou les arrêtent.

"ILS ONT OUVERT LE FEU À L'AVEUGLETTE"

CELA S'APPELLE UNE DICDATURE EN TEMPS NORMAL !

Publié dans Affaires du Monde

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article