GERARD SCHIVARDI : nous le soutenons sur la question des 220 €, car là, il ne faut quand même pas déconner !

Publié le par dgsmairiemetierarisque

G érard Schivardi constamment au bord des larmes, Jean Vialade, 82 ans, figure de la Résistance viticole qui se lève pour un discours enflammé de plusieurs minutes, abondamment applaudi : l'émotion était très vive, hier soir à Mailhac, où « maires, élus, militants, citoyens » de toutes tendances étaient invités à participer à un meeting d'unité en soutien à Gérard Schivardi. Le maire de Mailhac, invalidé de son mandat de conseiller général sur décision du tribunal administratif de Montpellier, pour avoir versé de sa poche lors de la campagne des cantonales, 223,45 euros qui auraient dû être financés sur un compte de campagne.

SCANDALEUX quand on voit un JEAN PIERRE HUCHON condamné pénalement, et pas déclarer INELIGIBLE !


Invalidé et frappé d'une inéligibilité d'un an. Dès l'entrée dans la salle, chacune des trois cents personnes présentes avait reçu un dépliant de 8 pages sur lequel figurait une impressionnante liste de soutien des élus à Gérard Schivardi : Marcel Rainaud, président du conseil général de l'Aude, mais aussi sénateurs et députés audois, maires, et autres élus, ensemble pour clamer leur incompréhension d'une sanction aussi dure envers un élu unanimement considéré comme droit, honnête, et fervent défenseur des valeurs républicaines mais aussi du Service public à la Française. L'homme élu avec 63 % des voix, et dont même des adversaires politiques reconnaissent volontiers l'intégrité. Hier soir, à mots (tout juste) couverts, Gérard Schivardi laissait entendre qu'il était victime d'une décision politique, pour ses combats : rappelant le fait que Mailhac dont il est maire, avait été l'une des premières communes à refuser d'appliquer le Service minimum d'accueil dans les écoles ou encore ses combats pour les communes ou les départements. « Gérard, les hommes comme toi dérangent, parce qu'ils sont honnêtes et qu'on ne les achète pas » lançait Lydie Faure, représentant Éric Andrieu, vice-président du conseil régional, et secrétaire fédéral du parti socialiste audois. « Tous les citoyens du vignoble soutiennent cet homme honnête et qui parle vrai. Si l'on punit les gens honnêtes tandis que les gougnafiers détournent en toute impunité les fonds publics, on entre dans une période où le peuple saura se faire entendre » ajoutait Jean Vialade.

« Oui, nous allons faire appel » confirmait Gérard Schivardi. Un appel devant le conseil d'État, une décision qui n'a pas été évidente, pour celui qui l'an dernier n'avait pas hésité à briguer la fonction suprême « lorsque j'ai appris la décision d'invalidation, j'étais complètement sonné. J'ai pensé à tout laisser, ne plus exercer de mandat ».

L'homme blessé, un genou à terre, a hier soir, pu relever la tête, soutenu par élus et électeurs. En attendant la décision des juges « pour rétablir l'honneur bafoué de Gérard ».

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