Au pays de JEAN ARTHUIS, un élève poignarde un professeur : CHATEAU GONTIER en MAYENNE nouvelle banlieue à problèmes ???
Un lycéen poignarde son enseignant en cours
Élève au lycée professionnel Pierre-et-Marie-Curie de Château-Gontier, il a été placé en garde à vue, hier, peu après l'agression. Blessé, le professeur a été hospitalisé.
CHÂTEAU-GONTIER. ¯ Il est 15 h 45. Antoine, un élève en terminale BEP électrotechnique du lycée professionnel régional Pierre-et-Marie-Curie de Château-Gontier (Mayenne), est en cours d'atelier électrotechnique. Ses camarades et lui sont dans une pièce isolée. À côté, dans un local vitré, le professeur, Julien Ducloux, 30 ans, travaille sur un ordinateur.
Antoine, 18 ans, se lève, muni d'un couteau de cuisine et se dirige vers le professeur qu'il assaille de trois coups, deux dans le dos et un dans le flanc. Aussitôt, le professeur parvient à sortir de la classe. Dans le bureau du chef de travaux, il prévient l'infirmière qui a appelé les secours.
« Aucune altercation »
« Après son acte, l'élève s'est sauvé de l'établissement. Il a été interpellé par une patrouille, à 16 h 15, sur la rocade. Il était tapi dans un fossé, en possession de l'arme », explique Éric Deloffre, commandant de la compagnie de Château-Gontier.
Le professeur a été conduit à l'hôpital de Château-Gontier. Le pronostic vital n'a pas été engagé. « Il est conscient. Ses jours ne sont pas en danger », a précisé Philippe Henry, maire de Château-Gontier.
« Il n'y a eu aucun signe avant-coureur. Il n'y avait eu aucune altercation entre l'élève et le professeur, aucune tension, rien qui puisse expliquer ce geste fou », explique le chef d'établissement, Michel Péneau.
L'élève redoublait sa terminale. Il avait tenté une réorientation professionnelle dans l'armée. Après une altercation violente avec des gendarmes, il avait été interné dans un hôpital psychiatrique de Château-Gontier. Il en était ressorti en novembre contre l'avis de son père qui, hier soir, mettait en cause « la responsabilité de l'établissement ». Depuis deux mois, ce jeune avait décidé de reprendre les cours au lycée.
Tout le corps enseignant s'est dit très « choqué » par cet acte. L'accueil des élèves et un soutien psychologique ont été mis en place dans l'établissement. « Nous sommes tenus d'assurer un accueil aux élèves et de les informer », assure le proviseur, Michel Péneau.
Xavier Darcos, ministre de l'Éducation, a apporté son « soutien à l'enseignant et rappelle sa détermination à lutter contre toutes les formes de violences à l'école ».
Antoine, 18 ans, se lève, muni d'un couteau de cuisine et se dirige vers le professeur qu'il assaille de trois coups, deux dans le dos et un dans le flanc. Aussitôt, le professeur parvient à sortir de la classe. Dans le bureau du chef de travaux, il prévient l'infirmière qui a appelé les secours.
« Aucune altercation »
« Après son acte, l'élève s'est sauvé de l'établissement. Il a été interpellé par une patrouille, à 16 h 15, sur la rocade. Il était tapi dans un fossé, en possession de l'arme », explique Éric Deloffre, commandant de la compagnie de Château-Gontier.
Le professeur a été conduit à l'hôpital de Château-Gontier. Le pronostic vital n'a pas été engagé. « Il est conscient. Ses jours ne sont pas en danger », a précisé Philippe Henry, maire de Château-Gontier.
« Il n'y a eu aucun signe avant-coureur. Il n'y avait eu aucune altercation entre l'élève et le professeur, aucune tension, rien qui puisse expliquer ce geste fou », explique le chef d'établissement, Michel Péneau.
L'élève redoublait sa terminale. Il avait tenté une réorientation professionnelle dans l'armée. Après une altercation violente avec des gendarmes, il avait été interné dans un hôpital psychiatrique de Château-Gontier. Il en était ressorti en novembre contre l'avis de son père qui, hier soir, mettait en cause « la responsabilité de l'établissement ». Depuis deux mois, ce jeune avait décidé de reprendre les cours au lycée.
Tout le corps enseignant s'est dit très « choqué » par cet acte. L'accueil des élèves et un soutien psychologique ont été mis en place dans l'établissement. « Nous sommes tenus d'assurer un accueil aux élèves et de les informer », assure le proviseur, Michel Péneau.
Xavier Darcos, ministre de l'Éducation, a apporté son « soutien à l'enseignant et rappelle sa détermination à lutter contre toutes les formes de violences à l'école ».
Alexia MELLIER. www.ouest-france.com