SCIEZ : le Directeur Général des Services : MICHEL ROYER, en garde à vue

Publié le par dgsmairiemetierarisque

SCIEZ
Le directeur général des services en garde à vue

À Sciez, c'est un peu la stupeur, il faut reconnaître que le fait n'est pas banal. Mardi, le directeur général des services de la mairie a été entendu par les gendarmes et placé en garde à vue. Il est rentré chez lui à l'issue de cet intermède de quelques heures, consécutif à la plainte contre X déposée par une élue à la suite disparition d'un disque dur.
Le maire Jean-Luc Bidal explique :«Le directeur général des services m'a signalé mardi matin la disparition de son disque dur, lequel était dans son bureau. J'ai fait ce que tout maire fait en pareille circonstance : j'ai porté plainte. Devant me déplacer à Paris, c'est mon adjointe qui a effectué cette démarche.»
Jusque-là, rien de particulier pour lui, «sauf la surprise de savoir que notre DGS a été retenu quelques heures à la gendarmerie de Douvaine.»
Mais les faits ne sont pas si simples ou plutôt ils s'inscrivent dans un contexte. En effet, la veille, lundi, le maire a souhaité faire procéder à une copie "miroir" dudit disque dur. «Une sauvegarde, explique-t-il, pour ne pas perdre les données s'il arrivait quelque chose.» Un geste technique qui devait néanmoins être réalisé en présence d'un huissier et la copie dite "miroir" remise entre ses mains.

Un climat de défiance

 

Françoise GRUBER

Une situation qui dénote d'un climat de défiance. Commentaire de l'élu : «C'est clair, il y a des communes où l'ambiance est meilleure.» C'est peu dire!
Finalement la sauvegarde n'a pas été réalisée: «Notre DGS s'y est opposé, comme il en avait le droit» précise l'édile.
Le lendemain, le disque dur a disparu !
Jean-Luc Bidal rejette tout amalgame entre les faits et le contexte sensible. «Il faut faire la lumière sur ce fait.» Le maire va plus loin, relevant qu'il n'y a pas eu d'effraction et que l'alarme électronique qui protège les lieux n'a pas fonctionné. «C'est donc quelqu'un de l'intérieur. Nous sommes, entre les élus et les personnels, une quinzaine de personnes à avoir accès à l'étage.»
Du côté de la gendarmerie, l'ouverture d'une enquête est confirmée. Affaire qualifée de délicate, le capitaine Estachy, patron de la compagnie de Thonon-les-Bains, se refuse à communiquer: «Pour travailler dans la sérénité.»

Nous avons vainement tenté de joindre le DGS, Michel Royer, pour recueillir son interprétation des faits. Malgré nos multiples messages, il ne nous a pas contactés.


Source Le Dauphiné Libéré.

Publié dans Prise de position !

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